L'ange des ténèbres
New York, juin 1897. Une année s'est écoulée depuis que le psychiatre Laszlo Kreizler a réussi, avec l'aide de ses fidèles compagnons, à mettre un terme aux exactions du tueur en série John Beecham. Or, la petite-fille d'un diplomate vient à disparaître mystérieusement, et de déductions en analyses, le profil psychologique du kidnappeur apparaît peu à peu sur le grand tableau noir de Kreizler.
Après avoir dévoré l'excellent « l'Aliéniste », j'étais impatient de me replonger dans l'atmosphère d'un New York de fin 19éme des plus sombre et aussi de continuer à suivre les premiers pas, à travers ce groupe d'enquêteurs atypiques, de l'investigation scientifique et psychologique.
On retrouve, dans « l'Ange des Ténèbres », les mêmes personnages haut en couleur et à la personnalité trempée qui vont à nouveau se réunir pour mener une enquête au combien complexe et difficile. C'est sous la plume de Stevie Taggert, garçon des rues au caractère bien trempé pour son âge, que la chasse au kidnappeur commence. Les amis du docteur Kreizler découvrent vite l'existence et les méfaits d'Elspeth Hunter également connue sous le nom de Libby Hatch. Cette ancienne nurse cache d'abord bien son jeu. Mais, sous des airs angéliques, elle se révèle être une femme démoniaque. Libby Hatch, la tueuse d'enfants à la tête d'une bande de voyous cocaïnomanes va donner du fil à retordre aux protagonistes de l'enquête.
Caleb Carr nous sert une intrigue où les rebondissements incessants font de ce roman un polar d'exception.