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beaucoup de bruit pour rien
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20 septembre 2008

Le secrétaire italien

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L'affaire commence lorsque Holmes reçoit un télégramme de son frère Mycroft l'appelant à l'aide. Proche conseiller de la reine Victoria, ce dernier craint pour la vie de la souveraine. Fait étrange, deux de ses serviteurs ont été percés de plus de cinquante coup de poignard, exactement comme le secrétaire italien de Marie Stuart, assassiné trois siècles plus tôt. Il n'en faut pas plus à Holmes et à son fidèle Watson pour accourir sur les lieux du drame et démontrer que la force de déduction vient forcément à bout de l'inextricable quand il s'agit de défendre l'ordre, l'Empire et la reine Victoria !

Ce roman nous livre une nouvelle aventure de SherlockSherlock Holmes écrite par Caleb Carr, auteur de deux excellents romans, l'Aliéniste et l'Ange des ténèbres, thrillers pertinents avec une analyse psychologique des crimes, des fictions historiques très bien documentées et des intrigues à rebondissement..

Je me souviens encore très bien du plaisir que j'ai m'a procuré la lecture de ces deux romans, et c'est donc avec pas mal d'envie que je me suis lancé dans la lecture du "Secrétaire italien".

Après lecture, j'ai un sentiment partagé.
Les amateurs des nouvelles et romans de Conan Doyle seront avant tout ravis du respect des aventures originales de SherlockSherlock Holmes. On voit que Caleb Carr, comme tout fidèle admirateur du détective anglais, s'est imprégné de l'esprit de ses enquêtes, et qu'il connaît sans doute sur le bout des doigts les histoires mettant en scène Holmes et Watson.

Le lecteur appréciera également le travail accompli par Carr au niveau de l'ambiance. Qu'il s'agisse de la justesse des descriptions de l'Ecosse, du souci de respect de l'Histoire, ou du climat dans lequel baigne cette aventure (on repense bien sûr au roman Le Chien des Baskervilles).

Toutefois, je trouve un peu dommage que cette approche historique prenne trop souvent le pas sur l'intrigue, au final un peu décevante.

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