Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
beaucoup de bruit pour rien
beaucoup de bruit pour rien
Catégories
12 février 2008

Cloverfield

18862605_w434_h_q80

Synopsis
New York - Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l'honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d'un soir, chargé d'immortaliser l'événement. La "party" bat son plein lorsqu'une violente secousse ébranle soudain l'immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s'est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre... et la tête de la Statue de la Liberté s'effondre brutalement sur la chaussée. L'attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu'un champ de ruines...

Encore une énorme créature hybride se baladant dans les rues de New-York et dévastant tout sur ce son passage !

L’histoire est vue et revue vous allez me dire, mais l’intérêt de ce "Cloverfield" ne se veut pas là. Donc, je mettrais un peu de côté l'histoire (une nouvelle adaptation de "Godzilla", mâtinée de "Guerre des Mondes", et saupoudrée par les souvenirs du 11 septembre),pour me concentrer sur la forme, à savoir l'utilisation d'une caméra numérique, en gardant en mémoire l'utilisation très réussie de ce procédé dans "le projet Blair Witch". En effet, le fait de suivre un cameraman amateur dans cette forêt hantée fut une expérience à la fois vraiment séduisante et effrayante. Pour sûr le principe était bon, malheureusement la mise en forme, ici, n'est pas à la hauteur de nos attentes. Et, pour un film qui mise tout sur la forme, c’est dommage.

La caméra bouge continuellement pour donner un effet de réalisme, cependant ce type d’exercice rend le film assez désagréable à regarder sur grand écran, à la limite de la nausée sur les passages de fuite éperdue. De même, le traitement de l’image, les plans présentés, et le choix de la mise en scène rendent l’ensemble de la démarche totalement artificiel, ce qui nuit forcément à notre immersion dans le film.

Enfin, et c’est le dernier accroc, on regrettera l’aspect lisse et caricatural des personnages dont l'étude psychologique est proche du néant et des situations, certes propre aux films grand public, mais qui fait tomber certaines bonnes idées totalement à plat, comme par exemple le premier quart d’heure d’introduction...d'une longueur exaspérante pour une 1 h 20 de film !

Malgré tout, le film n’est pas un ratage complet : on le regarde, il ménage de bons moments (je retiendrai un passage assez réussi dans un tunnel en pleine obscurité....), et se déroule sans provoquer l’ennui. Je parlerai plus d'une non-réussite plutôt qu’un échec complet. Toutefois, on ressort quand même de là avec l’impression d’être passé à côté de quelque chose plutôt que d’avoir vécu un grand moment.

Publicité
Commentaires
P
Entièrement d'accord avec toi sur le malaise provoqué par les mouvements désordonnés de caméra. Les personnages dont particulièrement Hub sont creux. Je pense que la production a réussi le lancement du film par un habile buzz lancé sur la toîle; cependant je pense que le bouche à oreille ne pas va faire de ce film une oeuvre culte du 7ème art.
E
Un film américain, quoi.<br /> (sans jugement, il en faut et j'aime ça ! mais parfois c'est un peu trop facile...)
C
Je suis allée le voir lundi, et il m'a fait penser Blair Witch. jusqu'à la scène sous le pont dans Central Park à la fin...<br /> Moi je n'ai pas ressenti la gêne dont tu parles sur els images notamment quand ils fuient. Par contre, je suis totalement d'accord avec toi pour dire que ce film es dépourvu de toute analyse des personnages,, et la première partie (la fête) est en effet lassante. car elle n'apporte rien du tout!<br /> C'est du divertissement pur et dur, on est dans le ressenti, sans plus. Mais dans cette catégorie-là, c'est ^pas trop mal. De la a en garder des souvenirs après deux mois....
Publicité
Archives
Derniers commentaires
Publicité