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beaucoup de bruit pour rien
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19 janvier 2007

Chroniques de San Francisco

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Quatrième de couverture

Les seventies sont sur le déclin, mais San Francisco, la fureur au cœur et au corps, vibre encore d'une énergie contestataire. La libération sexuelle est consommée et s'affiche dans les rues aux couleurs d'enseignes et de néons tapageurs. Tout droit venue de Cleveland, Mary Ann Singleton, vingt-cinq ans, emprunte pour la première fois les pentes du «beau volcan». Elle plante son camp au 28 Barbary Lane, un refuge pour «chats errants». Logeuse compréhensive et libérale, Mme Madrigal règne en matriarche sur le vieux bâtiment qui abrite une poignée de célibataires : Mona, rédactrice publicitaire, son colocataire Michael, chômeur et disciple de «l'amour interdit» et le beau Brian Hawkins, coureur de jupons insatiable. Les héros de cette tribu enchantée ont fait le bonheur de millions de lecteurs dans le monde entier, au fil des six volumes de cette saga.

«Au fil des années 80 et de six volumes, les Chroniques ont connu, aux Etats-Unis, un succès croissant, critique autant que public : bien au-delà de San Francisco et d'un lectorat gay, Maupin a peu à peu conquis une audience internationale qui, pas plus que ses personnages, ne se renferme dans un quelconque ghetto. La qualité littéraire y est pour beaucoup : les saynètes qui constituent la trame du récit sont certes tissées de dialogues, mais la justesse parfaite du ton ne doit pas occulter l'écriture. Les Chroniques nous parlent en effet du présent sur un mode désuet (...). Les tableaux nous promènent dans toute la société, du monde au demi-monde, du vernissage au rodéo gay, de la débutante à la punkette, du prêtre au policier - jusqu'à la reine d'Angleterre.»

"Les Chroniques nous parlent du présent sur un mode littéraire désuet : Maupin n'est pas sans rappeler Dickens. [...] Mais c'est aussi la verve comique et le romanesque le plus échevelé, fait d'enquêtes, d'énigmes et d'anagrammes. [...] C'est que, chez Maupin, tous les destins peuvent ou doivent se croiser : l'action est faite de ces hasards de comédie. Mais les rencontres improbables, n'est-ce pas aussi, en dépit des préjugés des gays chic, la logique sociale de l'exogamie homosexuelle ?

Vérité de l'invraisemblable : nous voici bien plongés dans un univers dickensien, où la fantaisie est la clé du réalisme. Du reste, les Chroniques n'ont-elles pas été d'abord publiées en feuilleton, dans un quotidien de San Francisco - à la manière des grands romans du siècle dernier ? Le bonheur de Maupin, c'est donc peut-être cette innocence narrative retrouvée."

Mon avis :

Les chroniques de San Francisco m'ont porté par leur dynamisme, ça pétille, ça vie, ça pleure...

Centrées autour d'un petit nombre de personnages extraordinairement attachants et humains (Mme Madrigal, Mary Ann, Brian, Mouse, Mona, DeDe Halcyon Day...), et d'un lieu (le 28 Barbary Lane), l'ensemble des Chroniques de San Francisco, oeuvre d'un conteur, plein de verve et d'humour, constituent une extraordinaire fresque sociale, d'abord remplie de fantaisie, lorsque l'action se situe durant les " années SIDA", puis empreinte de gravité.

Tous ces personnages sont confrontés aux choses de la vie : le sida, la mort, les ruptures... Ceci dit, loin d'être déprimant, ce livre est principalement une ode à l'amitié, à la tolérance et au respect des autres.

Toutefois, j'ai eu une petite déception, la fin des chroniques est loin d'être à la hauteur des premiers épisodes....  mais par attachement aux personnages, on a envie de savoir comment toute cette aventure va se finir...

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Commentaires
N
merci pour l'info, je m'empresse d'aller l'acquérir dans ma librairie préférée....
J
Les Chroniques devraient être vendues en pharmacie (et remboursées par la sécu)au rayon des puissants anxiolytiques (ceci dit, je suis d'accord : à partir du quatrième livre, l'auteur fatigue un peu).<br /> <br /> Dans un genre un peu similaire, Stephen McCauley est à découvrir : L'art de la fugue, L'objet de mon affection, Et qui va promener le chien font passer de bons moments.
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